Plaçons-nous dans cette perspective troublante. Comment cela se passerait-il alors ? Peut-être créerait-il une figure de héros vivant dans notre temps, tout d’abord, puis rempli d’indécision et de contradiction au point qu’il serait incapable de faire un vrai choix d’homme. Peut-être même l’Écrivain irait-il jusqu’à concocter une fin en forme d’impasse, tel un bilan dans la plus pure lignée des romans flaubertiens ?
Ce héros pathétique serait typiquement le genre de personne qui détesterait voir ses propres limites faire le sujet de tout un livre. Même si, à bien y réfléchir, il ne s'en rendrait probablement pas compte.
En fin de compte, ce serait quelqu'un qui vous ressemble beaucoup.
C’est sans doute la meilleure des raisons pour Gustave Borjay,
Qui vous salue.
« Quelle déception, je ne me suis vraiment pas reconnu
dans ce livre dont je suis le héros ! Il faudrait que je sois quelqu'un de bien médiocre, AH AH ah ah… » |
J’attends impatiemment de lire ta prose sur MOI. Je serai troublée, c’est certain. Le fait que je suis une héroïne qui ne vit pas tout à fait dans son temps te pose-t-il un problème ? Par contre pour l’indécision et la contradiction, je corresponds à fond au personnage. La fin en forme d’impasse, un peu notre lot commun, me va très bien, je me suis déjà plus ou moins habituée à l’idée. C’est vrai que je peux sembler totalement pathétique pour un observateur comme toi ; mes limites me sont tellement conscientes que je ne pense pas être trop déçue de ton appréciation, aussi médiocre soit elle, de ma personne. Ton portrait peu flatteur sera toujours bien en dessous de la réalité, alors bonne chance dans la réalisation de ton projet. J’ai hâte de lire les premières ébauches !
RépondreSupprimerLes anti-héros ont-ils une place dans ta Pléiade ?
RépondreSupprimerJe ne me sens pas visée, mais alors pas du tout.
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