dimanche 3 novembre 2013

N’Ayez pas peur

Vous en avez entendu parler maintes fois, certains même vous ont dit l’avoir un jour rencontré, bien que ce ne fût que par le détour d’un récit des anciens temps. D’après d’autres encore, il aurait survécu et se cacherait dans quelque grotte inconnue, seul, terré dans l’obscurité, tremblant d’effroi, banni du monde des hommes. Quiconque s’aventurerait à lui tendre la main serait voué aux gémonies, condamné avec la plus grande fermeté pour cet acte qui ramènerait instantanément l’humanité aux heures les plus sombres de notre histoire.

Et pourtant, ce que personne n’oserait plus ne serait-ce que concevoir en pensée, ne parlons même pas de projeter sérieusement, Gustave Borjay, au mépris de tous les cris d’orfraie poussés par une nation saisie d’horreur, au mépris de toutes les organisations non gouvernementales de la planète, au mépris même des plus émouvants déclarations politiques rédigées au plus fort de la nuit par des cabinets pleins d’une magnifique abnégation, Gustave Borjay l’a fait.

Il a utilisé le subjonctif imparfait.

Gustave Borjay vous salue.

« ET MAINTENANT, AU TOUR DU SUBJONCTIF PLUS-QUE-PARFAAAIT ! »

2 commentaires:

  1. Bravo, clap clap clap clap, un peu le genre de courage qu'il manque à notre président !

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  2. Il était important qu'il l'utilisât, qu'il montrât l'exemple, qu'il encourageât les autres à ne plus en avoir peur. Merci Gustave le preux.

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